Penser la mystique des langages des masques à partir d’un exemple africain
ConférenceL’art des peuples premiers africains confesse Dieu ou le Créateur du monde comme étant le premier « Designer ». Au travers de masques actualisant son génie créateur, l’artiste africain transcrit, d’une part, ce don de « co-designer » avec Dieu. D’autre part, leur vêture lors des cérémonies culturelles et cultuelles fait office de recadrage dans « l’invention du quotidien » ou dans la production des pratiques domestiques en société.
Nous parlons dans cette communication en endetté versus en avocat des savoirs des peuples premiers dont l’homme naturel yaka de la République Démocratique du Congo est un cas de figure. Jean Malaurie et les anthropologues russes nous le rappellent « Les peuples premiers (d’ici ou d’ailleurs) sont la sève nutritive de l’humanité qui se construit » (Jean Malaurie, 1999).
CONFÉRENCIER : Willy-Léonard Nunga Khal-Tambwe
Willy-Léonard Nunga est originaire de la République Démocratique du Congo/Afrique Centrale. Détenteur d’un Bac et d’une Maîtrise en théologie du Congo, il a entrepris des Études de Spécialisation en Théologie Pratique et Systématique à l’Université de Neuchâtel en Suisse. De retour au Congo, il a enseigné la théologie et assumé les fonctions de directeur général d’un Séminaire théologique pendant quatre années. Après un séjour de recherche d’une année à la Faculté de théologie de l’Université Friedrich Schiller de Jena en Allemagne, il a rejoint le Québec en 2007 en vue de parfaire son Doctorat en Études du Religieux Contemporain à l’Université de Sherbrooke.